
La rose : la reine des fleurs !
Fleur délicate au parfum subtil, la rose fascine et inspire tout le monde, depuis des millénaires. Certains voient en elle leur muse, d’autres le symbole de l’amour absolu. Toujours est-il que tous ne tarissent pas d’éloges à son propos, faisant d’elle la reine des fleurs ! Comment est née cette fleur ? Comment a-t-elle évolué au fil du temps ? Nous vous disons tout sur la rose et son histoire.
La rose, vénérée depuis l’Antiquité
La rose est sans aucun doute l’une des fleurs les plus anciennes. Les scientifiques affirment que sa naissance remonte à pas moins de 35 millions d’années, maintenant ! Même si on ne connaît pas encore avec certitude le moment exact où cette fleur délicate a fait son apparition, on sait d’ores et déjà que la rose était fort présente dans l’Antiquité.
Les Grecs et les Hébreux appréciaient tout particulièrement la rose et l’utilisaient dans leurs rituels nuptiaux. Les archéologues ont aussi déjà trouvé des roses au sein des tombeaux égyptiens. Quant aux Romains, l’histoire nous montre qu’ils vouaient une véritable passion pour la rose. Les jours de fête, des pétales de roses étaient répandus sur le sol afin d’accueillir dignement les invités.
Les fleurs de l’époque venaient d’Égypte et de la Perse. Elles étaient importées par bateaux entiers avant que les Romains décidèrent d’en cultiver eux-mêmes. Ils ont même mis au point un système assez ingénieux qui permettait de forcer la floraison. Les écritures sont rares, mais on suppose que la rose en vogue lors de l’Antiquité est la rose de Damas.
Le Moyen Âge : l’entrée de la rose en France
L’entrée de la rose en France remonte au XIIIe siècle. Des écrits montrent qu’à cette époque, la rose a été déjà cultivée à Provins. C’était le comte de Champagne et roi de Navarre, Thibaut IV qui a ramené une variété de rose de l’une de ses expéditions à Jérusalem. Il s’agit de la Rosa x Gallica Officinalis, appelée couramment la rose de Provins ou la « la rose des apothicaires ». Comme son nom l’indique, cette rose a été cultivée à des fins médicinales. À l’époque, on attribuait à cette fleur la capacité de guérir plusieurs maladies. La rose des apothicaires était alors essentiellement utilisée pour la création de l’essence de rose, très utilisée à l’époque pour soigner plusieurs maladies. Plus tard, Charlemagne encourageait la plantation de rosiers à proximité des édifices religieux. Mais quoi qu’il en soit, à cette époque, cette fleur n’était pas encore considérée comme une fleur ornementale.
Le XVIIIe siècle : le réveil de l’engouement pour les roses
Avant le XVIIIe siècle, les hybridations des roses se faisaient de manière spontanée. La mutation de la Rosa gallica a donné naissance aux rosa centifolia ou « roses centfeuilles. Celles-ci ont encore muté pour donner ensuite naissance aux “rosiers moussus”. On ne comptait alors qu’une trentaine d’espèces de roses. Ce fut l’engouement des aristocrates de l’époque pour le jardin anglais qui a permis l’intégration de la rose dans les jardins et parcs français. Face à ce nouvel engouement, les pépiniéristes ont œuvré de manière à offrir à leur clientèle une variété de roses plus importante.
Jacques-Louis Descmet, le pionnier en la matière a recensé ainsi 80 rosiers. En l’espace de 10 ans, il a enrichi ce catalogue de plus de 200 nouvelles variétés. L’impératrice Joséphine de Beauharnais, très amoureuse de cette fleur, a envoyé des botanistes à un peu partout dans le monde pour enrichir la collection de sa roseraie de la Malmaison. Elle ainsi pu rassembler une collection de plus de 600 variétés différentes, au grand bonheur des pépiniéristes.
La naissance des roses remontantes
Au début du XIXe siècle, les rosiers de Chine ont été introduits en France. Ces fleurs ont la particularité de fleurir plusieurs fois par an. Cette introduction apportera une nouvelle tournure à la culture des rosiers en France. En effet, ces fleurs venues d’Orient ont du mal à s’adapter au climat local. Les pépiniéristes ont alors entrepris des hybridations pour les rendre plus robustes et plus résistantes. Ils ont alors entrepris de croiser les rosiers existants aux rosiers de Chine, donnant ainsi naissance à des modèles des espèces de rosiers dites remontantes. Les rosiers thé sont les plus célèbres des rosiers de Chine introduits en France. Ils se démarquent par leurs pétales aussi délicats que la soie. Ils ont été principalement cultivés autour du bassin méditerranéen et furent à l’origine de plus de 200 variétés de rosiers remontants. La culture sous serre a aussi fait son apparition, favorisant le développement des fleurs tout au long de l’année. Le développement du chemin de fer a aussi favorisé l’approvisionnement de la capitale en rose, favorisant l’engouement de cette fleur comme plante d’ornement.
L’arrivée des roses modernes
La rose est bien implantée en France, et Lyon, ville prospère, est nommée capitale internationale de la rose. Entre 1870 et 1914, elle a vu naître plusieurs variétés de roses. Jean-Baptiste Guillot fils a mis au point en 1867 “La France”, une variété qui apportera un vent de renouveau dans l’histoire de la rose. Elle est celle qui viendra donner naissance aux roses aux grandes fleurs, qui sont en fait des hybrides de thé. Ainsi est née la rose moderne ! Toutes les roses qui apparaîtront après cette année seront dites “modernes”.
Les hybrides de thé connaissent un grand succès au cours du XXe siècle. D’autres types de rosiers, les buissons dotés de grandes fleurs ont fait leur apparition, notamment avec les créations de Meilland et de Georges Delbard. En Angleterre, de nouvelles variétés ont aussi fait leur apparition. Les plus emblématiques sont les “roses anglaises” de David Austin qui sont le fruit du croisement entre les roses anciennes (celles qui dataient d’avant 1867) et les roses modernes. Ces roses sont en quelque sorte des roses anciennes remises au goût du jour. Ces roses ont des allures plus sauvages et affichent un parfum plus prononcé. Aujourd’hui encore, des pépiniéristes usent de cette technique pour créer de nouvelles versions de roses.
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